Date des Résultat BAC Comores 2022

Date des Résultat BAC Comores 2022. Aux Comores, un bac unifié a vu le jour afin de donner une notion plus « nationale » à l’examen de fin de cycle secondaire.

Le bac unifié aux Comores affiche un taux d’échec de près de 70% depuis plusieurs années. Les grèves des enseignants, le faible niveau des candidas, un système éducatif qui a besoin d’une réforme de remise à niveau, etc. font que les résultats au bac obtenus par les élèves aux Comores donnent une très mauvaise réputation au bac des Comores, dont la suppression est bien souvent discutée.

Dés qu’ils seront proclamés par le ministère de l’éducation nationale et la recherche, les résultats des candidats au bac 2022 au Comores peuvent être consultés sur ce site, sur le petit espace vide en bas, l’internaute doit indiquer son numéro de matricule fournit par la direction de son établissement afin qu’il puisse filtrer sa moyenne en ligne.

Système éducatif aux Comores

L’éducation aux Comores, ou système éducatif comorien, décrit l’ensemble des institutions publiques et privées des Comores ayant pour fonction d’assurer et de développer l’éducation dans l’ensemble du pays.

Le système scolaire républicain comorien est en majorité public, partiellement laïc, gratuit et il est obligatoire de l’âge de 6 ans jusqu’à 15 ans.

Le système éducatif des Comores est « fédéral », c’est-à-dire qu’il est géré, pour toutes les îles, par le ministère de l’éducation nationale à Moroni.

Un regard sur les programmes scolaires des Comores révèle une apparente similarité avec les programmes français d’enseignement, et ce depuis les années 1970. Le Baccalauréat est également une des spécificités du système éducatif comorien; spécificité que beaucoup chérissent car elle est historiquement un gage d’équivalence entre le système secondaire comorien et français. Cet atout dans le parcours scolaire semble néanmoins avoir empêché des responsables politiques de réformer ce niveau d’éducation, depuis l’indépendance.

De fait, le système éducatif a quelque peu été occulté de nombreuses réflexions autour de l’héritage et de la transmission commune que se doit d’être un système éducatif national. Ainsi, le français – langue officielle nationale – est-il considéré comme une langue maternelle au niveau de l’apprentissage scolaire, alors même que le shikomori est souvent parlé nativement en famille voire en classe lorsque le niveau linguistique est insuffisant en français.

L’impossibilité apparente de réformer un système qui fonctionne par ailleurs, a aussi empêché de considérer les compétences mêmes du corps enseignant (parfois lacunaires). Néanmoins, depuis 1994, une certaine évolution a pu voir le jour sous l’impulsion de la Loi d’orientation de l’éducation: de nouveaux outils d’évaluation ont été intégrés (notamment axé sur les compétences des élèves), des contenus pédagogiques ont été mis à jour pour inclure les valeurs portées par des institutions internationales comme les Nations unies (UNESCO), l’hygiène, les droits de l’enfant ou encore la prévention des catastrophes naturelles.

Depuis les années 2000, l’Union des Comores prend part aux travaux de la Conférence des ministres de l’Éducation des pays francophones (CONFEMEN), ce qui lui permet de bénéficier de partenariats financiers et techniques, notamment auprès de la Banque mondiale, de l’UNICEF ou encore de l’UE. Par ailleurs, en tant que membre de la Ligue arabe, les Comores font aussi appel à certains états arabes.

En Afrique, le Ministère de l’éducation comorien bénéficie du soutien du Bureau régional pour l’éducation en Afrique (de l’UNESCO), basé à Dakar (Sénégal). En 2009, ce bureau a permis aux Comores de mettre en œuvre des procédures d’évaluation de la qualité de son système d’enseignement à travers un programme d’analyse spécifique.

Aux Comores, nous avons;

Le Préscolaire

Les inscriptions à un milieu préscolaire d’apprentissage connaissent une augmentation sensible durant la décennie 2010-2020, encouragé par les gouvernements et certaines associations spécialisées.

Il existe deux systèmes pré-scolaires aux Comores:

  • les institutions que l’on pourrait qualifier « d’origine occidentale » (maternelle/« kindergarden »), avec une approche laïque (neutre religieusement) et publique de l’apprentissage de l’enfant; elle permet d’acquérir des bases du langage, des nombres et le développement de certaines facultés intellectuelles et quotidiennes essentielles, ainsi qu’une première sociabilisation. Elles ont été historiquement introduites par le protectorat français à Mayotte, puis par la colonisation française des Comores;
  • et le système religieux du Palashiyo, hérité de la colonisation islamique par les marchands arabes au Moyen Âge. Il est maintenu soit par la commune, ou une association de parents ou encore une communauté villageoise et prépare plutôt au système religieux des médersas; l’enfant en bas âge y apprend les rudiments de l’arabe et du comorien (mais pas du français) à partir de textes du coran. Dans le contexte spécifiquement comorien, il présente l’avantage principal d’amener certaines familles à inscrire leurs enfants dans un environnement pré-scolaire, malgré leur éloignement du système éducatif national par ailleurs, pour des raisons idéologiques ou matérielles.

L’Enseignement primaire

En 2011 le Ministère de l’éducation fait entrer un enseignement coranique « rénové » au sein de l’école publique primaire, avec des moyens financiers publics. À la rentrée 2014, quelque 200 classes pré-élémentaires coraniques sont ainsi intégrées à 130 écoles primaires publiques, où des salles sont réservées à cet enseignement

Enseignement secondaire

Une enquête gouvernementale entre octobre 2019 et janvier 2020 a été remise au ministre de l’Éducation nationale, M.Mohammed Moussa. Le document rapporte que l’état des infrastructures d’enseignement sont bien en deçà du minimum légal fixé par le gouvernement quelques années plus tôt. L’absentéisme des élèves et une maîtrise parfois lacunaire du français par certains professeurs sont deux autres fléaux relevés.

Les conseils d’écoles et d’administrations sont également inexistants à travers le pays, ce qui rend la gestion des établissements opaque et peu digne de confiance par les parents d’élèves. Sans compter des passages d’examens nationaux malgré l’obtention de notes en dessous de la moyenne par des élèves; ainsi qu’un manque systémique de contrôle de l’État dans les établissements privés.

L’inspecteur général Saïd Houssen Saïd Abdou Nour estimait en 2020 qu’environ 30% des écoles (privées et publiques) n’arrivent pas à atteindre ces objectifs minimaux.

Néanmoins, en 2021 des solutions ont été recherchées au niveau gouvernemental afin d’améliorer la formation professionnelle au secondaire (en partenariat avec l’AFD7) et jusqu’au supérieur. Près de 20 millions d’euros ont ainsi été alloués par l’AFD au développement d’une filière professionnelle, à partir de « Bac -3 ». L’horizon 2030 est fixé pour observer les premiers résultats de ce projet.

Enseignement supérieur et universitaire

Du côté de l’enseignement supérieur, l’offre était très limitée jusqu’à la création en 2003 de l’Université des Comores (UDC). Elle se construisit en regroupant des instituts d’enseignement supérieur jusque-là épars et qui n’étaient pas en mesure de proposer plus de deux ans de formation en continu, ni de délivrer des diplômes d’état.

C’est au moment de la création officielle de l’Université que l’ENES (École nationale d’enseignement supérieur) reprit vie; créée en 19808, elle avait dû fermer en 1993 à l’avantage de l’Institut de formation des enseignants et de la recherche en éducation (IFERE). Ce dernier étant calqué sur le modèle des IUFM français.

L’enseignement supérieur comorien est régi par la loi du 14 juin 2014 sur l’orientation et l’organisation de l’enseignement supérieur et de la recherche, ainsi que le décret du 11 janvier 2015 statuant l’Université des Comores (UDC). L’UDC bénéficie de liens d’échanges favorables avec plusieurs institutions partenaires étrangères, notamment en France, au Maroc, à Madagascar, au Soudan, en Égypte ou encore en Arabie Saoudite4.

L’UDC adopte dès 2005 le dispositif européen Licence-Maîtrise-Doctorat (« LMD »).

Date des Résultat BAC Comores 2022

L’Office National des Examens et Concours est une institution rattachées au Ministère de l’Education Nationale par le décret N°03-054/PR. L’ONEC est dirigé par un Directeur  Général nommé par décret présidentiel sur proposition du Ministre de l’Education Nationale. Cette autorité est assistée d’un Directeur Adjoint, d’un Chargé de la prévision et de l’organisation, d’un Chargé des Diplômes et équivalences, d’un chargé de la documentation et des archives et d’une secrétaire de direction.

Missions

L’office est chargé d’organiser tous les examens et concours nationaux des élèves, étudiants et stagiaires des établissements scolaires et de formation placés sous le contrôle du Ministère de l’Education Nationale.
Il est aussi chargé d’organiser les concours de recrutement, d’avancement ou de sélection pour la formation, ainsi que des examens professionnels des membres du personnel, du corps enseignant des établissements publics et des Ecoles privées sous contrôle du MEN.
Il peut être également sollicité pour l’organisation des examens et concours pour le compte d’un autre ministère.

Publication des résultats BAC 2022 Comores

L’ONCE aux Comores est en charge de l’organisation des examens et concours. Une fois les résultats disponibles, les étudiants peuvent les consulter depuis la plateforme ONEC Comores en ligne.

http://oneckm.net/

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