À l’approche des examens de fin d’année 2025 au Togo, une mesure stricte vient d’être prise pour garantir l’intégrité et la transparence des épreuves. Dans une circulaire publiée le vendredi 9 mai 2025, le ministre de l’Enseignement technique, de la Formation professionnelle et de l’Apprentissage, Isaac Tchiakpe, a formellement interdit l’usage du téléphone portable par les surveillants dans les salles d’examen pendant les heures de surveillance.

Cette décision intervient dans le cadre des préparatifs de la session 2024-2025, dont le coup d’envoi sera donné du 26 au 30 mai 2025 avec les épreuves du BAC I.

Une mesure pour garantir la sérénité et éviter les fraudes

Le ministre justifie cette interdiction par le constat d’un usage inapproprié et parfois excessif du téléphone portable par certains surveillants lors des sessions précédentes.

« Cette pratique, en plus de nuire à la concentration des candidats, constitue une brèche dans le dispositif de sécurisation des examens, exposant ceux-ci à des risques de fraude », a-t-il souligné.

Dans ce contexte, tout surveillant surpris en infraction s’exposera à une exclusion immédiate de la surveillance ainsi que de toutes les commissions d’examen pour le reste de l’année scolaire en cours.

Un calendrier d’examens chargé

Après le BAC I (26–30 mai), les examens se poursuivront avec le BEPC du 10 au 12 juin, le CEPD du 17 au 19 juin, et le BAC II du 17 au 21 juin 2025. Le ministère affirme vouloir instaurer un climat de rigueur et de concentration pour tous les acteurs impliqués.

Cette décision marque un renforcement des dispositifs de contrôle autour des examens, avec pour objectif de garantir l’équité et la valeur des diplômes délivrés par le système éducatif togolais.