Resultats de l’evaluation des Etablissements Superieurs Prives Session 2022 en Côte d’Ivoire. Au total, ce sont 571 établissements supérieurs privés qui ont été évalués en 2022 et dont les résultats sont publiés à cet effet sur la plateforme www.orientationsup.net, a annoncé le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Adama Diawara, le mardi 23 août 2022 à Abidjan-Cocody, au cours d’une rencontre avec les fondateurs et responsables des universités et grandes écoles privées.
Selon le ministre, au niveau des grandes écoles privées, le groupe Loko vient en tête avec la mention très bien et plus de 16 sur 20 de moyenne. Il est suivi du Groupe Pigier du Plateau.
Au niveau des universités privées, l’Université Catholique de l’Afrique de l’Ouest (UCAO) occupe le premier rang avec la mention très bien et plus de 16 /20 de moyenne. Le groupe Réseau des universités des Sciences et Technologies d’Afrique (RUSTA) se positionne à la deuxième place, quand les Universités Jésuite et Méthodiste arrivent ex-aequo pour la troisième place.
« Le but de l’évaluation est d’avoir un enseignement supérieur privé de qualité. Le but n’est pas de punir, mais d’encourager ceux qui sont excellents et amener ceux qui ne le sont pas à s’améliorer. Il n’y a donc pas d’autres objectifs », a rappelé Adama Diawara.
Il a indiqué que la liste des établissements évalués en 2022, y compris les capacités d’accueil et filières d’enseignement, sera mise à la disposition des bacheliers et parents d’étudiants afin de les orienter dans leur choix.
La volonté du Gouvernement, a expliqué le ministre, est de mettre à disposition de la Côte d’Ivoire « des ressources humaines de qualité et capables de répondre aux besoins du marché ». « Ce qui est attendu , c’est un enseignement supérieur privé de qualité qui dispose d’un bon rendement interne et externe », a-t-il dit, précisant que 45% de l’effectif des étudiants ivoiriens sont inscrits dans le privé.
Trois critères obligatoires ont guidé cette évaluation. Notamment l’arrêté de création, l’arrêté d’ouverture et le statut juridique de l’établissement.
En outre, le ministre a indiqué que la gouvernance, les infrastructures, la gestion pédagogique, le rendement interne et externe de l’établissement ont été pris en compte dans l’évaluation.