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Corrigé de l’épreuve de Littérature au Baccalauréat A et ABI

Corrigé de l’épreuve de Littérature au Baccalauréat A et ABI, Correction de l’épreuve de Littérature au Baccalauréat A et ABI. Epreuve du BAC A Littérature corrigé.

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Corrigé de l’épreuve de Littérature au Baccalauréat A et ABI

Sujet de type I : Contraction de texte et discussion

1- indications pour le résumé

Thème : La place des vieux dans la société.


Thèse : La vieillesse n’existe pas en soi, car elle est le produit d’une culture.
Structure du texte : Le texte est constitué de 05 paragraphes dont les idées essentielles sont les suivantes :

2- Discussion


Bernadette Veysset-Puijalon soutient que « la vieillesse n’existe pas en soi, elle est toujours le produit d’une culture. » Selon vous, la vieillesse serait-elle toujours liée à l’environnement dans lequel on évolue ? Vous répondrez à cette question en prenant appui sur observation de la société contemporaine.


Thème : La perception de la vieillesse.
Thèse : La vieillesse est une représentation socioculturelle.


Problématique : La vieillesse est-elle toujours une représentation socioculturelle ?
Type de plan : Le sujet incline à adopter un plan dialectique.

Plan possible :
Première partie : La vieillesse est construite selon les cultures.



Deuxième partie : La vieillesse peut également se construire individuellement.

Synthèse : Il apparaît que la vieillesse peut se construire aussi bien sur le plan culturel qu’Individuel. Elle reflète aussi bien un état physique qu’un état d’esprit.


Sujet de type 2 : Commentaire composé

Situation du texte : Ce texte est un poème extrait du recueil Capitale de la douleur de Paul Éluard édité pour la première fois en 1926. Tiré de la 4ème séquence intitulée « Nouveaux poèmes », il fait partie des poèmes dans lesquels le poète, malgré les déboires de la vie, nourrit l’espoir d’un avenir meilleur.

Idée générale : Le texte évoque les affres de la guerre sur la ville de Paris.
Plan possible : Deux centres d’intérêt peuvent être envisagés :
• La dénonciation des affres de la guerre ;
• L’espoir des lendemains meilleurs.


Première partie : La dénonciation des affres de la guerre.

Deuxième partie : L’espoir de lendemains enchanteurs.


Intérêts du texte :
• Intérêt stylistique : Richesse des procédés d’écriture (métaphores, Caractérisation, champs lexicaux, interjection, etc.).
Intérêt psychologique
• Le passage d’un moment assombri par la guerre à l’espoir d’un avenir meilleur.
Intérêt social ou humain Évocation de la guerre, fléau social.

Sujet III : Dissertation

« Le théâtre négro-africain doit être un théâtre de réflexion […] ; il doit être un donner à voir et un donner à penser », dit Barthélémy Kotchy. Commentez cette affirmation à la lumière du œuvres théâtrales lus ou étudiées


Thème : La fonction du théâtre négro-africain.
Reformulation : Le théâtre négro-africain doit distraire et conscientiser le public.
Problématique : Dans quelle mesure la finalité du théâtre négro-africain consiste-t-elle à distraire et à sensibiliser le public ?
Type de plan : Analytique
Plan possible :

1ère partie : Le théâtre négro-africain comme moyen de distraction du public.


• Le théâtre constitue une distraction qui permet au public de s’évader de son quotidien. C’est ainsi qu’au terme d’une journée harassante, on peut se distraire en allant voir une représentation théâtrale 
• Le théâtre divertit parue qu’il produit des émotions, soit heureuses, soit malheureuses. Il fait rire ou pleurer. Dans Une Saison au Congo. Aimé Césaire présente un dialogue très cocasse entre des personnages se réjouissant de l’approche de l’indépendance tout en en ignorant le sens et suscite le rire. « Léopoldville, foule en liesse et bon enfant. On entend le cha-cha de l’indépendance.»

Premier groupe


Un citoyen : … C’est quoi au juste, notre Dipenda ?

Deuxième citoyen : Idiot, c’est la fête ; notre fête ; tu vois bien : c’est quand c’est les noirs qui commandent et les blancs qui obéissent !



Premier citoyen : Ah ! Je vois ! C’est très, très bien ! Un carnaval quoi ! Eh bien : vive Dipenda.

Aimé Césaire. Une Saison au Conga. Paris. Seuil, 1973, Li


La lecture ou la participation à In représentation des œuvres théâtrales transporte les lecteurs / spectateurs dans un monde onirique où ils découvrent les aventures des personnages. Les pitreries d’Uhuru dans La tragédie du Roi Christophe d‘Aimé Césaire suscitent le rire tout comme le jeu théâtral à travers les mimiques ou les jeux de mots, les quiproquos :

Exemple : Dans Ngum a Jemea, le rituel de la cérémonie d’intronisation du chef Dualla Mange (chansons en langue Dualla, leitmotiv, descriptions des costumes, mimiques et gestuelle des personnages) révélatrice de la richesse socioculturelle du Cameroun peut procurer l’évasion aux lecteurs / spectateurs.


Exemple : Deuxième groupe

Une femme : Comment elle arrive, Dipenda ? En auto, en bateau, en avion ?
Un homme : Elle arrive avec le petit roi blanc, le bwana Kitoko, c’est lui qui nous l’apporte.
Le joueur de sanza : Dipenda ! On ne nous l‘apporte pas, c’est nous qui la prenons. Citoyens !
Le tribaliste MUKONGO : Peu importe ! Donnée ou arrachée, ce que je sais, c’est que maintenant que nous avons Dipenda, il faudra que tous les Bengalas rentrent dans leurs villages. Le pays est gâté avec tous ces Bengalas-la !


Aimé Césaire, Une Saison au Congo, Paris, Seuil, 1973, I.5 

Transition : Les œuvres théâtrales négro-africaines divertissent les lecteurs ou les spectateurs par les aventures drôles ou cocasses qu’elles mettent en scène. Cependant telle n’est pas leur unique finalité.


2ème partie : Le théâtre négro-africain, un théâtre de réflexion.

• Les thèmes abordés par les œuvres théâtrales négro-africaines suscitent la réflexion. Ainsi, certains dramaturges négro-africains s’interrogent sur les atrocités perpétrées par les colons ou les esclavagistes. À titre illustratif, Joseph Ngoué s’interroge sur la place du Noir dans la société, puisque même les chiens ont la primauté sur eux. Il en est de même pour David Mbanga Eyombwan qui, dans Ngum a Jemea, dresse un réquisitoire violent contre les colons qui, non contents de spolier les autochtones de leurs terres, tuent ceux qui essayent de protester contre cette usurpation.
• Au-delà du rire, les dramaturges négro-africains posent les problèmes relatifs au destin des peuples africains. Dans le dialogue d’Une Saison au Congo que nous avons évoqué plus haut. Césaire pose le problème des indépendances mal acquises par les pays africains. L’incompréhension que manifestent les personnages explique
peut-être la gestion calamiteuse des indépendances dont l’Afrique pâtit aujourd’hui. Et les propos du Tribaliste Mukongo lèvent un pan de voile sur un fléau qui gangrène le continent noir : le tribalisme.
• Les dramaturges négro-africains contribuent à l’émancipation des peuples africains parce qu’ils soulèvent dans leurs œuvres des questions relatives au développement de l’Afrique. Dans La Mort de Chaka par exemple. Seydou Badian préconise des comportements nouveaux mieux adaptés aux exigences de solidarité et de responsabilité.


Synthèse : Les dramaturges négro-africains distraient le public par la présentation de personnages et d’aventures cocasses.
Mais parallèlement, ils sensibilisent les populations sur les problèmes qui plombent le développement de l‘Afrique. Le théâtre négro-africain est donc d’abord un jeu avant d’être un enjeu.


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